Le parcours était un véritable réseau ouvert de pacage, c'est-à-dire un assemblage de lieux de pâture différents reliés entre eux par des passages. Variable par son extension dans le temps, il pouvait être constitué par des pâturages communaux, des routes, chemins, passages ou voies de passage ouvertes, des bandes de terrains en lisière de ces voies ou sentes. Ils concernaient, suivant les coutumes orales constamment réactualisées ou les justices locales, avec leurs gardiens, différents types de bétail, parfois sélectivement : bovins, ovins, caprins, porcins.
Cette appellation propre à d'anciennes coutumes de droit rural est devenue un terme technique en agriculture moderne désignant les terres incultes ou à très faible rendement et dévolues à l'élevage du bétail de rente.